Des Éditeurs, Éditrices et Libraire indépendants aux domaines complémentaires s’inscrivant dans la thématique « Semer pour résister », proposeront romans, documents, BD, revues, albums jeunesse…
Les Éditeurs et Éditrices
Revue Gibraltar, Un Pont entre deux Mondes : Raconter le réel de la Méditerranée à travers des histoires humaines.
Récits, reportages, fictions, dessins, photographie, bande dessinée, multiples regards d’auteurs, graphisme… La revue Gibraltar (180 pages, 1 numéro annuel) recherche l’étincelle d’espoir dans la diversité du miroir éclaté des mondes méditerranéens.
Le Collectif des Métiers de l’Édition est une maison d’édition collective qui publie des contes illustrés tout public, des livres-DVD et de la critique sociale. En terme de programmation, elle dispose toujours de :
– exposition de sérigraphies autour de Quartier en guerre
(https://editionscmde.org/livre/quartier-en-guerre) et la possibilité
d’une lecture musicale avec projections montée par la Cave Poésie
– lecture du Travailleur de l’extrême, un texte décapant sur l’univers du travail précaire, en cours de montage.
Les Éditions du bout de la ville sont basées en Ariège. Elles sont nées en 2012 avec l’écriture collective et la parution d’un livre ; Oublier Fukushima. Au fil des rencontres, des luttes sociales, des nécessités, nous publions des livres et éditons des films de critique sociale. Ni simple témoignage, ni théorie pure, nous voulons faire exister des histoires de « vaincus » qui pensent leur condition et ne s’y résignent pas. Dans notre société, trop d’experts s’expriment à la place des principaux concernés. Que l’on soit agriculteur, prisonnier, sans papier, travailleur précaire, il a toujours un spécialiste de la vie des autres pour exposer les problèmes. Nous mettons un sens « politique » à faire des livres pour combattre toute confiscation politique de la parole en permettant qu’elle trouve sa propre expression. Les auteurs et autrices que nous publions n’étant pas forcément à l’aise avec l’écriture, qui est un véritable travail à l’accouchement difficile, nous estimons que c’est aussi notre rôle d’aider à produire un texte fidèle à l’intention de l’auteur et qui soit lisible par n’importe qui.
Fondées à Toulouse en 2004, les Éditions de l’Attribut se sont données pour objectif de traiter les enjeux de l’art et de la culture sous forme de livres accessibles aux personnes qui s’intéressent à ces sujets sans en être forcément des spécialistes. Nourrir les débats sur l’art et la culture, les aborder comme de véritables questions de société (l’éducation artistique, la démocratisation culturelle, les nouvelles technologies, la médiation, l’économie coopérative, l’éducation populaire…) et reformuler les enjeux contemporains des politiques culturelles, tels sont les perspectives de cette maison d’édition qui œuvre pour une dimension citoyenne de la culture. L’Attribut crée en juin 2015 NECTART, revue semestrielle qui traite des enjeux culturels et numériques, et en novembre 2019 DARD/DARD, revue semestrielle « qui accélère la transition, butine le local et pique les consciences ».
Éditeur de l’écologie pratique depuis près de 40 ans, à travers ses livres, Terre vivante propose des solutions concrètes, faciles à mettre en œuvre au quotidien, pour jardiner bio, habiter écologique, manger sainement… Les éditions Terre vivante, ce sont : des collections adaptées aux besoins de chacun, qui s’adressent aussi bien aux amateurs sensibilisés aux questions d’environnement qu’aux professionnels, en passant par les avertis ; des auteurs engagés, praticiens du sujet, techniciens, scientifiques ou journalistes spécialisés…. avec un point commun leur envie de faire avancer l’écologie ; une écriture participative
L’âge de faire témoigne des expériences alternatives en matière de réappropriation de l’économie, de création de lien social, d’écologie et d’engagement citoyen. Son credo : offrir à ses lecteurs des outils qui leur permettront de mettre en œuvre leurs idées. Il tire à 20 000 exemplaires, est distribué au niveau national et compte près de 9 000 abonnés. Son modèle économique sans publicité repose sur un mode de diffusion original : depuis son lancement, des particuliers, magasins, associations… achètent chaque mois un certain nombre d’exemplaires, qu’ils revendent parmi leurs connaissances, déposent dans un commerce ou un lieu public. Il est aussi vendu sur les foires et salons par un réseau de sympathisants. Fondé en 2005 par l’association L’âge de faire, le journal a été repris en septembre 2011 par une Sarl Scop (Société coopérative de production). Les sept salariés détiennent la majorité des voix et du capital au sein de l’entreprise. Ils décident ensemble du contenu et de la gestion du journal.
Le Libraire
La librairie de la Renaissance est née en 1944. Fondée par des résistants, écrivains, intellectuels et enseignants désirant remettre en circulation les livres que les occupants avaient interdits ou brûlés. Résister aujourd’hui, c’est s’ouvrir à toutes les cultures, à tous les peuples, imaginer un autre monde de solidarité, de liberté, de coopération, où chacun pourra écrire, chanter, publier, penser ou rêver librement…