Inés Léraud et son livre « Algues vertes, l’histoire interdite », Ed. Delcourt, 2019
Inès Léraud a étudié le cinéma documentaire à l’école Louis Lumière. Elle écrit et réalise depuis 2008 des documentaires diffusés sur France Culture (Les Pieds sur terre), France Inter (Là-bas si j’y suis) et Arte radio, et travaille en presse écrite depuis 2015 pour le Canard Enchaîné, Mediapart, Reporterre et Bastamag.
Ses thèmes de prédilection sont les enjeux de santé publique, l’environnement et l’industrie agroalimentaire. En 2014, elle a commencé à enquêter en Bretagne, sur le premier groupe agroalimentaire de la région, Triskalia. « Et puis, ça m’a amenée au sujet des marées vertes, une enquête qui m’a pris trois ans » et a abouti à la bande dessinée « Algues vertes, l’histoire interdite » parue chez La Revue dessinée-Delcourt. Inès Léraud propose une enquête sans précédent, illustrée par Pierre Van Hove, faisant intervenir lanceurs d’alerte, scientifiques, agriculteurs et politiques. En 2019 elle a rejoint le collectif de journalistes d’investigation Disclose.
Geneviève Azam et son livre « Lettre à la terre. Et la Terre répond », Ed. Anthropocène Seuil, 2019
Serions-nous accablés par les données chiffrées des désastres écologiques, soumis à l’administration des catastrophes et aux mirages d’un capitalisme vert, privés de notre univers sensible, au point d’assister passivement à une histoire « sans nous » et sans « nous », à un exil sans retour ? Pour conjurer ce destin, Geneviève Azam écrit une lettre à la Terre. Comment une terrestre peut-elle s’adresser à cette correspondante étrange, vivante et sensible, blessée, à cette présence à la fois bienfaisante et menaçante, irréductible, à la Terre-mère, à la Terre-mémoire ? En disant l’effroi, les attachements réciproques, les histoires communes et les lueurs d’un soulèvement éthique et politique pour défendre son altérité et les mondes qu’elle abrite. La Terre se rebelle. Elle menace, elle déjoue les « lois » de l’économie et sabote les projets d’une illusoire toute-puissance. Sa part sauvage réveille nos sens asphyxiés. Comment nous allier pour résister à ce monde injuste, dégradant et mortifère ? La Terre répond aux terrestres avec un appel vibrant à désobéir et à défaire sans attendre ce qui menace la pérennité et la dignité de la vie. Geneviève Azam, économiste et altermondialiste, a écrit Le Temps du monde fini et Osons rester humain — Les Impasses de la toute-puissance (Ed. Les liens qui libèrent), et Simone Weil ou L’Expérience de la nécessité, avec Françoise Valon (Le Passager Clandestin, 2016).
Aude Vidal et son livre « Egologie. Ecologie, individualisme et course au bonheur », Ed. Le Monde à l’envers, 2017
Aude Vidal a consacré trois ouvrages à l’imprégnation des idées libérales en milieu militant : Égologie (Le Monde à l’envers, 2017), La Conjuration des ego. Féminismes et individualisme (Syllepse, 2019) et Le Revenu garanti. Une utopie libérale (Le Monde à l’envers, 2020). Elle a également coordonné On achève bien les éleveurs. Résistances à l’industrialisation de l’élevage (L’Échappée, 2017) et le recueil En attendant l’an 02 (Le Passager clandestin, 2016). Diplômée en anthropologie, elle livre à l’occasion des reportages sur les luttes environnementales et sociales dans le monde malais.
Corinne Morel-Darleux et son livre « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce », Ed. Libertalia, 2019
Corinne Morel Darleux est écrivaine, militante écosocialiste et conseillère régionale Auvergne Rhône Alpes. Installée au pied du Vercors, elle appelle à l’archipélisation des îlots de résistance et développe les notions de refus de parvenir et de dignité du présent dans son essai, « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce », paru en 2019 aux éditions Libertalia. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant le navigateur Bernard Moitessier, les lucioles de Pasolini ou Les Racines du ciel de Romain Gary. Elle propose un choix radical : refuser de parvenir et instaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
Clémence Sabbagh et ses livres « Les aventuriers au jardin bio », Ed. Plume de Carotte
Clémence Sabbagh est née à Paris. Elle a un beau jour décidé de mettre cap au sud : depuis elle voit la vie en rose à Toulouse, et s’est mise à écrire des albums et documentaires pour la jeunesse. Elle se lance sans cesse de nouveaux défis pour inviter les enfants à se saisir du monde qui les entoure et y créer leur place.